Cher victor, je me permets de t'écrire et de te tutoyer. je le sais, outre le fait que ta tombe t'empêche d'entendre ces mots, de les toucher, le panthéon te garde cloisonné, en dehors du foisonnement de paris. il m'arrive de réfléchir sur ce que tu pourrais bien penser des évolutions des sociétés, partout autour de nous. je me rappelle qu
Paul Haufner
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Paul Haufner
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Liberté i qu'est-ce qui m'a pris ? d'accord, ça paraissait plutôt chouette comme idée. je pensais pas que ça irait jusque là. il faut que je reprenne au début sinon vous serez perdus. c'était vraiment du grand n'importe quoi. il y avait moi forcément. et d'autres gens. mais surtout cette fille là. je ne savais pas trop si elle me plaisait
Dans les vagues de la peur, l'écume de la haine s'accumule jusqu'au fond des plaines des hommes. elle en vient presque à embrumer l'esprit, perdant ses mémoires, ignorant ses passés, ces hommes du noir, du rouge et du marron. néant, sang et puanteur. on y laisse ces couleurs prendre les tableaux de nos mondes en bannissant jaune, blanc et bleu
C'est la grande danse du poilu bleu sur la terre de france si courageux déchiqueté sous le feu tout de sang bien boueux le malheureux c'est la grande danse du poilu bleu notre pauvre france qui rougit son bleu
Cela fait très, très... maintenant trop longtemps que l'écriture m'était venu jusqu'à la plume, jusqu'au clavier. mais cette attente, ce vide même s'il n'est pas si vide, ils m'ont donné la force de reconstruire des projets d'écriture en plus des premiers. ne dit-on pas que la matière est faite de 99 pour cent de vide? donc le vide n'est p
L'insouciance danse au-delà du mur, murmure la révolte au fur et à mesure. mais maintes mains montent au ciel, ces mêmes qui miment cet appel. cris muets, mots morts miséreux, chantent-ils si les mers montent à eux ? haut et fort, regagne la terre ! l’espoir mord sa mère, la misère.
Sortant de son donjon, ce seigneur regardait avec dépit ses gardes et ses servants ronflants complètement saouls. avachis sur table, il n'esquissait même pas un mot vers l'assemblée de loques qui avait eu un semblant de décence. le pauvre seigneur s'avançait piteusement, traversant une carnage d'alcools et de nourritures. l'escalier glissait
Le goût du carbone est tenace dans ma bouche. celle de la défaite de la démocratie, le pouvoir du peuple. où est-il? je suis jeune et suis censé représenter l'avenir, la nouvelle génération qui donnera le chemin de notre pays, notre continent, notre humanité. mais je n'ai pas l'envie. je n'ai pas l'envie de participer à la machine et fair
Pardon ii on avait l'air d'idiots indécis tout en haut du bateau. je pris alors la décision de se séparer en plusieurs équipes. une équipe de la machine pour se salir un peu les mimines. une autre à la passerelle juste pour voir à l’œil si un rocher s'approchait d'un peu trop près. comment ça c'est le navire qui s'approche ? du coup j'a
Pleurer, c'est expier sa tristesse en chantant des messes basses. pleurer est une fable qui chasse, une femme qui brasse, et laisse ses espoirs en à-coup qui coulent en cris chauds. lis là où les larmes se laissent, et lorgne là-bas, tout en haut ! p. h.